Je m’appelle Ana et cela fait plus de 20 ans que je suis thérapeute de l’âme, spécialisée en psychologie Jungienne. Ainsi, la symbolique, l’analyse des rêves et la psychologie des profondeurs font partie de mes outils privilégiés pour surmonter les pathologies et les blocages.
Praticienne Sophrologue et Sophro-Analyste d’Orientation Jungienne
Je vous accompagne avec bienveillance et expertise dans un processus de transformation personnelle, grâce à des outils thérapeutiques puissants et adaptés à vos besoins. Les consultations se déroulent sur rendez-vous, soit en présentiel dans mon cabinet, soit en téléconsultation via Zoom ou WhatsApp, pour plus de flexibilité et d’accessibilité.
Une Approche Personnalisée et Holistique
Mon approche thérapeutique est centrée sur vous et votre bien-être. Elle combine des techniques de sophrologie, d’analyse jungienne et des méthodes innovantes pour vous aider à surmonter vos défis et à atteindre vos objectifs. Voici les domaines dans lesquels je vous propose mon soutien :
1. La Thérapie Globale Active (TGA)
La TGA est une méthode révolutionnaire basée sur les principes de la mécanique quantique et de la rétro-causalité. Elle permet de reprogrammer les événements passés pour libérer les blocages émotionnels et psychologiques qui vous empêchent de vivre pleinement aujourd’hui. En agissant sur votre passé, vous pouvez choisir un futur aligné avec vos aspirations profondes. Pour en savoir plus, consultez la page dédiée à la TGA sur mon site.
2. Restructuration et Effacement des Mémoires Familiales Lésionnelles
Les mémoires familiales, souvent inconscientes, peuvent influencer votre vie de manière négative. Grâce à des techniques spécifiques, je vous aide à identifier et à effacer ces mémoires lésionnelles pour vous libérer des schémas répétitifs et retrouver une paix intérieure durable.
3. L’Analyse des Rêves
Les rêves sont une porte d’entrée vers votre inconscient. En les analysant, nous pouvons résoudre des conflits internes, comprendre l’origine de certaines pathologies et trouver des solutions pour vous en sortir définitivement. Cette approche jungienne permet de donner du sens à vos expériences et de favoriser une transformation profonde.
4. Coaching en Communication Non Violente (CNV)
La Communication Non Violente est un outil puissant pour améliorer vos relations personnelles et professionnelles. Je vous guide dans l’apprentissage de cette méthode pour exprimer vos besoins avec clarté et empathie, tout en écoutant les autres avec bienveillance.
5. Résolution du Syndrome de Stress Post-Traumatique et du Burn-out
Le stress post-traumatique et le burn-out peuvent avoir un impact dévastateur sur votre vie. Grâce à des techniques adaptées, je vous aide à surmonter ces épreuves, à retrouver un équilibre émotionnel et à reprendre le contrôle de votre vie.
6. Médiation dans les Conflits Familiaux ou Autres
Les conflits peuvent générer des tensions et des souffrances durables. En tant que médiatrice, je vous accompagne pour faciliter le dialogue, apaiser les tensions et trouver des solutions constructives et respectueuses pour toutes les parties impliquées.
Pourquoi Choisir Mon Accompagnement ?
Je propose un soutien thérapeutique personnalisé, utilisant des outils rapides et très efficaces.
Dans l’univers labyrinthique de la psyché humaine, où les souvenirs s’entrelacent aux rêves et les émotions se superposent comme des ondes, une nouvelle approche thérapeutique émerge, inspirée par les mystères de la mécanique quantique et les paradoxes de la rétro-causalité. Cette psychothérapie, audacieuse et novatrice, propose de revisiter notre rapport au temps, à la mémoire et à l’identité, en explorant comment le futur peut éclairer le présent et comment l’esprit, tel un système quantique, peut exister dans des états multiples jusqu’à ce que l’observation le fige dans une réalité.
La Rétro-causalité : Le Futur comme Boussole
La rétro-causalité, ce concept fascinant emprunté à la physique quantique, suggère que les événements futurs peuvent influencer le passé. Dans le cadre de la psychothérapie, cette idée ouvre des perspectives inédites. Imaginez : un objectif futur, une guérison ou une réalisation personnelle pourrait modifier la manière dont nous percevons un traumatisme passé ou renforcer notre résilience actuelle. Le thérapeute, tel un guide temporel, invite le patient à visualiser des vécus passés pour les transformer et ainsi ouvrir les multiples champs des futurs possibles et désirables (positifs). Cette approche, à la fois poétique et pragmatique, permet de transformer des schémas de pensée négatifs, les traumatismes et les schémas appris en leviers de croissance.
La Mécanique Quantique : L’Esprit en Superposition
La mécanique quantique, avec ses notions de superposition et d’intrication, offre une métaphore puissante pour comprendre la complexité de l’esprit humain. Dans cet univers, une particule peut exister dans plusieurs états simultanément jusqu’à ce qu’elle soit observée. De même, l’esprit humain peut abriter des émotions et des pensées contradictoires, coexistantes, jusqu’à ce que la conscience les clarifie. En thérapie, cette idée se traduit par l’acceptation de la superposition émotionnelle : la joie et la tristesse, la peur et l’espoir, peuvent habiter le même espace mental sans s’annuler. En apprenant à naviguer entre ces états, le patient découvre une nouvelle liberté intérieure.
L’Intrication Relationnelle : Les Liens Invisibles
L’intrication quantique, ce phénomène où deux particules distantes restent liées, quelle que soit la distance qui les sépare, trouve un écho dans les relations humaines. La thérapie explore comment nos liens avec les autres, même ceux qui semblent ténus ou lointains, influencent profondément notre état mental. En travaillant sur ces connexions, le patient peut mieux comprendre les dynamiques qui le façonnent et les modifier pour favoriser son épanouissement.
L’Observation Consciente : La Transformation par la Prise de Conscience
En mécanique quantique, l’observation modifie l’état d’un système. En psychothérapie, cette idée se traduit par le pouvoir transformateur de la prise de conscience. En observant ses schémas mentaux, ses croyances limitantes ou ses émotions refoulées, le patient peut les modifier et les transformer.
La Thérapie Rétro-causale et Quantique : Une Révolution Intérieure
Dans un monde où la science et la psychologie se croisent de manière évidente, une nouvelle approche thérapeutique émerge, alliant les concepts de la mécanique quantique et de la rétro-causalité. Cette fusion, audacieuse et déroutante, nous invite à envisager la psyché humaine non pas comme une entité figée, mais comme un champ d’interactions infinies, où le futur pourrait bien influencer le présent et, par conséquent, réécrire notre passé émotionnel.
I. La Rétro-causalité : Un Voyage dans le Temps Psychologique
La rétro-causalité, ce principe fascinant qui suggère que les événements futurs peuvent influer sur le passé, trouve une résonance étonnante dans le domaine de la psychothérapie. Imaginez un instant que les désirs et les aspirations que nous portons pour demain puissent transformer notre manière de vivre aujourd’hui. Un objectif, une ambition, une vision d’un futur glorieux peuvent agir comme des phares, éclairant les recoins sombres de notre mémoire. Ainsi, un traumatisme d’hier peut être revisité à travers le prisme d’une guérison anticipée, offrant une nouvelle perspective et une résilience insoupçonnée. La thérapie devient alors un espace où l’on apprend à se projeter et à réécrire notre récit personnel à l’aune des promesses de demain.
II. La Mécanique Quantique : Une Danse d’Émotions Superposées
La mécanique quantique, avec ses notions d’intrication et de superposition, nous pousse à repenser notre approche des émotions. L’esprit humain, tel un système quantique, existe dans un état d’incertitude, où joie et tristesse, espoir et désespoir cohabitent dans une harmonie instable. En acceptant cette superposition, le patient est invité à naviguer à travers une mer d’émotions contradictoires, à reconnaître que la complexité de ses sentiments est non seulement normale, mais également enrichissante. Ce cheminement thérapeutique permet d’adopter une posture d’observation consciente, où la prise de conscience devient un outil de transformation. Observer une pensée, c’est déjà la modifier, c’est lui donner une nouvelle couleur, une nouvelle texture.
III. Approche Thérapeutique : Explorer les Futurs Possibles grâce à la Reprogrammation du Passé : TGA
Dans cette quête de réinvention, le thérapeute se mue en guide, encourageant le patient à explorer des futurs possibles. À travers des visualisations créatives, le client est amené à envisager différentes versions de son existence, à jouer avec les fils du destin. Chaque choix présent devient alors une porte ouverte vers un avenir inédit, et chaque souvenir passé se teinte des nuances de ces projections. La réinterprétation des expériences, enrichie par cette perspective anticipée, permet de débloquer des schémas de pensée ancrés et de favoriser une dynamique de guérison.
Les pratiques de pleine conscience, inspirées par ces concepts quantiques, invitent à un retour à l’instant présent. Car c’est ici, dans ce présent éphémère, que se joue le jeu des possibles. En cultivant cette conscience, le patient apprend à apprivoiser l’incertitude, à vivre avec les paradoxes, à comprendre que son état d’esprit est un champ d’interactions en perpétuelle évolution.
IV. Interconnexion et Influence : Un Tissu Relationnel
Enfin, en intégrant la notion d’intrication relationnelle, cette approche thérapeutique nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls. Nos relations interpersonnelles sont des fils invisibles qui tissent notre réalité émotionnelle. Chaque interaction, chaque regard échangé, chaque parole prononcée contribue à façonner notre état d’être. En explorant ces dynamiques, le patient découvre qu’il peut non seulement agir sur lui-même, mais aussi influencer et être influencé par son environnement social. Cette prise de conscience ouvre la voie à une responsabilité collective dans le processus de guérison.
Conclusion : Vers une Nouvelle Conception de la Psyché
Bien que cette approche reste encore en gestation, entourée de débats et de controverses, elle offre une perspective inédite sur la nature de la psyché humaine. En mariant rétro-causalité et mécanique quantique, elle permet d’envisager la guérison non comme un retour à la normalité, mais comme un voyage vers l’infini des possibles. Cette thérapie, en libérant les individus des schémas passés limitants, les invite à créer une vision dynamique et positive de leur avenir. Dans ce monde en perpétuel mouvement, où le temps et l’espace se dilatent, la guérison devient une danse délicate entre le passé, le présent et le futur, une invitation à rêver et à devenir.
L’individuation, selon Carl Jung, est une odyssée intérieure, un voyage labyrinthique où l’homme, ce voyageur égaré dans les méandres de son propre psychisme, avance vers lui-même comme on descendrait dans une trésor oublié. Ce chemin n’est ni rapide, ni balisé ; il est fait de lents dévoilements, de révélations progressives de ce qui fut enseveli sous le poids des masques sociaux. D’abord, la Persona, cette enveloppe brillante que nous présentons au monde, se fissure. L’individu, tel un acteur qui oublie son rôle, découvre que derrière ce masque ne se trouve pas le vide, mais une multitude de visages refoulés : l’Inconscient Personnel, peuplé de souvenirs honteux, de désirs interdits, de fragments d’un moi que la conscience a rejeté. Puis, dans la pénombre, émerge la rencontre avec l’Ombre. Dans ce royaume du refoulé, le voyageur affronte son propre abîme : ce qu’il déteste chez les autres n’est jamais qu’un reflet inversé de lui-même. Intégrer l’Ombre n’est pas un acte de rédemption, mais de brutale honnêteté et de ce courage surgit une immense récompense, les forces, jusqu’alors inconscientes, nous apparaissent prêtes à être utilisées. Jung disait , « ce qui ne devient pas conscient se manifeste comme destin ». Mais le chemin ne s’arrête pas là. Au-delà de l’individuel, attend l’Inconscient Collectif, cet océan archétypal où sommeillent les dieux anciens. L’ Anima ou l’ Animus, ces figures du féminin et du masculin gravées dans l’âme, surgissent dans les rêves ou dans des amours inexplicables, nous guidant — ou nous égarant — vers la totalité. Vers L’UNITÉ. Et enfin, si le destin le permet, apparaît le SOI, ce centre secret qui n’est ni ego ni esprit, mais la pierre philosophale de la psyché : un symbole d’unité où le divin et l’humain, le conscient et l’inconscient, cessent de se combattre. Jung l’a représenté comme un mandala, mais il pourrait tout aussi bien être un château en ruines reconstruit pierre par pierre, ou un livre dont les pages s’écrivent et s’effacent simultanément. Le processus d’individuation n’est ni linéaire, ni confortable. C’est une odyssée sans Ithaque, où le héros — chaque homme, chaque femme — doit se perdre encore et encore dans ses propres mythes intérieurs. Comme l’écrivait Torrente Ballester : « Nul ne se connaît tant qu’il ne s’accepte comme un étranger en sa propre terre. » Et n’est-ce pas là, au fond, la véritable sagesse ?
La Guérison Émotionnelle selon Carl Jung : Synthèse des Concepts Clés
Ce document synthétise les principes fondamentaux de la guérison émotionnelle tels que présentés à travers le prisme de la psychologie de Carl Jung. Le concept central est que la véritable guérison ne peut être atteinte sans faire de soi-même une priorité radicale. Il ne s’agit pas d’un acte d’égoïsme ou de soin personnel superficiel, mais d’un engagement profond et courageux envers sa propre vérité, son authenticité et son évolution personnelle.
Les points à retenir sont les suivants :
La Priorité à Soi : La guérison commence par un acte de responsabilité personnelle, où l’individu cesse d’attendre des solutions extérieures et se tourne vers son monde intérieur pour trouver les réponses.
La Confrontation avec l’Ombre : Un élément essentiel du processus est d’affronter et d’intégrer « l’ombre » — les parties de soi réprimées, niées et jugées inacceptables. Ignorer la douleur, la colère ou la tristesse ne fait que renforcer leur emprise.
Le Voyage d’Individuation : La guérison est un processus continu, non linéaire, appelé « individuation », qui vise à devenir la version la plus complète et authentique de soi-même en unifiant les aspects conscients et inconscients de la psyché.
Le Rôle de l’Inconscient : L’inconscient n’est pas un ennemi, mais un allié qui communique à travers des archétypes, des symboles, des rêves et des schémas de vie répétitifs. L’écoute de ces messages est cruciale pour la transformation.
La Guérison comme Acte Collectif : En se guérissant soi-même, un individu brise des schémas transgénérationnels et peut inspirer un changement au-delà de sa propre vie, faisant de cet acte personnel un geste généreux pour le collectif.
En somme, le chemin jungien vers la guérison est un voyage intérieur exigeant mais profondément libérateur, qui transforme la souffrance en sagesse et mène à une liberté authentique.
1. Le Principe Fondamental : Se Donner la Priorité pour Guérir
Le message central de l’approche jungienne est sans équivoque : « vous ne pouvez pas vraiment guérir si vous ne faites pas de vous-même une priorité ». Ce principe s’oppose directement au conditionnement social qui, dès la naissance, nous apprend à regarder vers l’extérieur pour obtenir validation et directives.
Au-delà du Soin Superficiel : Se donner la priorité n’est pas simplement prendre un jour de congé ou manger sainement. C’est un « engagement radical envers notre propre vérité », sans masque et sans chercher l’approbation des autres.
La Responsabilité Personnelle : Cela signifie cesser d’attendre que le monde ou autrui nous sauve et prendre l’entière responsabilité de notre propre guérison. Personne d’autre ne peut entreprendre ce travail à notre place.
Le Prérequis à l’Altruisme : L’idée que l’on ne peut pas donner ce que l’on ne possède pas est fondamentale. Il est impossible d’offrir un amour sincère sans s’aimer soi-même, ou d’apporter la paix si le chaos règne en nous.
Les Fondations de la Guérison : Pour accompagner les autres, il faut d’abord savoir qui l’on est. La guérison implique donc de s’écouter, de se donner la permission de ressentir sans culpabilité, de fixer des limites et d’oser être soi-même sans s’excuser.
2. La Confrontation avec l’Ombre (L’ombre)
L’un des concepts jungiens les plus importants pour la guérison est celui de « l’ombre ». C’est la partie de notre psyché que nous réprimons et cachons parce que la société nous a appris que certaines émotions comme la colère, la douleur ou la tristesse sont des faiblesses ou des traits négatifs.
Le Paradoxe de l’Intégration : La guérison commence précisément au moment où l’on ose regarder cette ombre sans filtre, sans jugement et sans fuite. La source cite une maxime jungienne clé : « ce que vous vous soumet ce que vous acceptez vous transforme ».
Le Danger de l’Ignorance : Ignorer l’ombre ne la fait pas disparaître ; au contraire, cela la renforce. Elle devient une force autonome qui influence nos vies et nos actions à notre insu.
Le Potentiel de l’Ombre : L’ombre n’est pas seulement le réceptacle de nos aspects « sombres ». Elle abrite également des désirs cachés, des passions interdites et des talents que nous ne nous sommes jamais permis de développer. Dialoguer avec elle, c’est aussi libérer ce potentiel.
Un Processus Inconfortable mais Nécessaire : La confrontation avec l’ombre est inconfortable, car elle nous oblige à voir nos faiblesses et nos insécurités. Cependant, c’est une étape indispensable sur le chemin de la totalité et de la sagesse.
3. Le Voyage de l’Individuation : Devenir Soi-même
La guérison est intégrée dans un processus plus large que Jung nomme « l’individuation » : le voyage pour devenir qui l’on est vraiment dans sa forme la plus pure et complète.
Un Chemin Non Linéaire : Ce n’est pas un chemin facile ou rapide. Il implique de la douleur, du doute et des crises. Il est décrit comme une « série de morts et de renaissance interne, un voyage en spirale ».
L’Union des Opposés : Le but de l’individuation est d’atteindre le « Soi », concept qui représente la totalité de notre existence psychique. C’est l’union de la conscience et de l’inconscient, où les fragments contradictoires de notre être trouvent une harmonie.
Le Prix de l’Authenticité : En choisissant d’écouter sa voix intérieure plutôt que les attentes des autres, un individu peut faire face au rejet et à l’incompréhension. Certaines relations basées sur une fausse identité peuvent s’effondrer.
La Récompense Ultime : Ce que l’on gagne en retour est une « connexion plus profonde avec soi-même, une vie vécue dans la vérité, une liberté qui ne peut être enlevée par personne ». La véritable guérison consiste à intégrer la douleur, non à l’éliminer.
4. L’Inconscient et ses Mécanismes
Pour Jung, l’inconscient est un vaste univers intérieur, un allié essentiel dans le processus de guérison. Il communique à travers un langage symbolique qu’il faut apprendre à déchiffrer.
Concept Clé
Description
Les Archétypes
Modèles universels et primordiaux existant dans l’inconscient collectif (ex: le Héros, le Martyr). Ils guident l’humanité et se manifestent dans les mythes, les rêves et les intuitions.
L’ Anima et l’ Animus
Représentations des énergies féminines (Anima) et masculines (Animus) présentes en chaque individu. Un déséquilibre entre ces forces crée des conflits internes qui se reflètent dans la réalité extérieure (ex: rationalité extrême, pensées rigides). La guérison passe par leur intégration.
Le Mythe Personnel
L’histoire inconsciente qui guide nos décisions et nos attentes (ex: le Sauveur, le Prisonnier). Prendre conscience de ce mythe permet de le réécrire et de cesser d’être victime du destin pour en devenir le créateur.
Les Croyances Limitantes
Idées absorbées depuis l’enfance (« je ne suis pas assez bien », « l’amour fait toujours mal ») qui deviennent des prophéties autoréalisatrices. La guérison exige de les reconnaître, de les remettre en question et de les changer.
Les Schémas Répétitifs
Lorsque nous nous retrouvons constamment dans des relations toxiques ou des conflits similaires, ce ne sont pas des hasards. Ce sont des messages de l’inconscient qui signalent une blessure non résolue nécessitant notre attention.
5. Les Outils de la Transformation Intérieure
Le processus de guérison jungien n’est pas passif ; il requiert un engagement actif à travers des pratiques d’exploration intérieure.
L’Introspection et l’Imagination Active : La véritable guérison se produit dans le calme, loin des distractions du monde moderne. Jung utilisait « l’imagination active » pour communiquer avec son inconscient : au lieu de réprimer les émotions ou les images émergentes, il les explorait consciemment, dialoguant avec elles pour comprendre leur message.
La Prise de Conscience : C’est la première étape indispensable. « Nous ne pouvons pas changer ce que nous ne reconnaissons pas ». Cela demande une honnêteté radicale pour se regarder sans masque, remettre en question ses croyances et cesser de chercher une validation externe.
La Prise de Responsabilité et l’Alchimie Intérieure : Il ne s’agit pas de blâmer les autres pour nos blessures, mais d’assumer la responsabilité de ce que nous en faisons. Jung parlait d’une « alchimie intérieure » : le processus de transformer nos blessures en sagesse, notre obscurité en lumière et notre souffrance en connaissance de soi. La question clé passe de « pourquoi cela m’est-il arrivé ? » à « que puis-je apprendre de cela ? ».
6. Les Implications du Processus de Guérison
S’engager sur la voie de la guérison a des conséquences profondes et transformatrices sur tous les aspects de la vie.
Surmonter la Peur : La peur (de l’inconnu, du changement) est le plus grand obstacle. Pour Jung, la peur n’est pas un signal d’arrêt, mais « la preuve que nous quittons la prison mentale dans laquelle nous vivons et entrons dans un territoire inconnu où tout est possible ».
L’Impact Relationnel : L’authenticité nouvellement acquise transforme l’écosystème relationnel. Les relations qui ne sont pas basées sur la vérité s’effondrent, tandis que celles qui le sont se renforcent.
Un Acte Généreux pour le Collectif : La guérison n’est pas un acte égoïste. En se connectant à l’inconscient collectif, une personne qui guérit brise des schémas familiaux et culturels. En se libérant d’un traumatisme, elle « ouvre la voie à d’autres » et démontre qu’une autre manière de vivre est possible. En étant en équilibre, on peut véritablement apporter une contribution positive au monde, sans projeter sa propre douleur sur les autres.
« Je ressens souvent de la culpabilité et le sentiment d’être jugée ou punie à cause de ma situation en tant que victime de viol. Les raisons de ce sentiment sont profondément ancrées dans la culture du blâme et les stéréotypes sociaux, qui m’amènent à croire que je suis responsable de l’agression. Je me rends compte que, lors de l’agression, j’ai pu vivre des réactions psychologiques complexes, comme la sidération ou la dissociation, et que mon cerveau cherche à donner un sens à cet événement par le biais de la culpabilité.
L’impact de l’entourage et de la stigmatisation sociale renforce mon sentiment d’isolement et de honte, surtout lorsque le système judiciaire remet en question ma crédibilité. Je comprends que ce sentiment de culpabilité est influencé par des mécanismes sociaux, culturels et psychologiques.
Dans de nombreuses sociétés, je fais face à des préjugés qui me tiennent responsable de ce qui m’est arrivé. Les questions intrusives comme « Comment étais-je habillée ? » ou « Pourquoi étais-je seule ? » renforcent l’idée que j’aurais pu éviter l’agression si j’avais agi différemment. Cette culture du blâme me pousse à internaliser les jugements de la société, et je me sens responsable de l’agression alors que je n’ai aucune responsabilité. De plus, je ressens une honte profonde, alimentée par les tabous culturels entourant la sexualité et la violence. Je me sens « souillée » ou « marquée » par l’événement, ce qui nourrit ma culpabilité.
Le traumatisme du viol perturbe ma perception de moi-même et du monde. Pendant l’agression, je peux être dans un état de sidération ou de dissociation, ce qui m’empêche de crier ou de résister. Par la suite, je me demande souvent : « Pourquoi n’ai-je pas crié ? » et cela alimente mon sentiment de culpabilité, même si ces réactions étaient involontaires et normales dans un contexte aussi traumatisant.
Je ressens une perte de contrôle sur mon corps et ma vie, ce qui me fait culpabiliser, comme si j’avais pu éviter cette situation. Mon cerveau tente de donner un sens à cet événement traumatique, et la culpabilité devient une manière de reprendre un semblant de contrôle, me faisant croire que si j’avais agi différemment, cela ne serait pas arrivé.
Les réactions de mon entourage peuvent aussi aggraver ce sentiment de culpabilité. Si ma famille ou mes amis doutent de ma parole ou minimisent les faits, cela renforce mon isolement. Les interrogatoires intrusifs et les remises en question de ma crédibilité lors des procès me font ressentir une culpabilité accrue.
Il est crucial de créer un environnement de soutien où je peux partager mon expérience sans craindre d’être jugée. La culture du blâme, les stéréotypes sociaux et le traumatisme psychologique forment un ensemble de mécanismes qui contribuent à mon sentiment de culpabilité. Je ressens le besoin de comprendre et de surmonter ces émotions complexes pour avancer vers la guérison. »
Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT)
Est un trouble psychologique qui se développe après qu’une personne a vécu ou été témoin d’un événement traumatisant. Cet événement, qu’il soit physique, psychologique ou les deux, laisse une empreinte durable dans le cerveau, en particulier dans des structures comme l’amygdale, qui est impliquée dans la régulation des émotions et des réponses au stress.
Le SSPT se manifeste par plusieurs symptômes caractéristiques :
Revécu de l’événement : Les personnes peuvent avoir des flash-back, des cauchemars ou des pensées intrusives liées à l’événement traumatique.
Évitement : Il peut y avoir une tendance à éviter les lieux, les personnes, ou les activités qui rappellent le traumatisme.
Hypervigilance : Les individus peuvent être constamment sur le qui-vive, éprouver de l’anxiété, ou avoir des difficultés à se concentrer.
Altération de l’humeur et des cognitions : Il peut y avoir des sentiments de détresse intense, des difficultés à ressentir des émotions positives, ou des pensées négatives récurrentes.
Culpabilité
Exemples concrets :
Accidents : Une personne ayant survécu à un grave accident de voiture peut revivre l’événement à travers des flash-back, et éprouver une peur intense de conduire à nouveau.
Violence : Un individu ayant été victime ou témoin d’une agression peut développer une méfiance envers les autres et éviter les endroits où l’agression a eu lieu.
Conflits armés : Les vétérans militaires peuvent rencontrer des difficultés à s’adapter à la vie civile en raison de souvenirs persistants des combats.
Catastrophes naturelles : Les survivants d’un tremblement de terre peuvent ressentir une anxiété persistante lors de tremblements de terre mineurs, revivant ainsi le traumatisme.
Le SSPT est un trouble sérieux, mais il peut être traité avec des thérapies appropriées, telles que la TGA. Il est essentiel que les personnes touchées cherchent de l’aide pour surmonter les effets durables du traumatisme.
La culpabilité et le besoin de contrôle
Sont deux aspects souvent liés au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et peuvent avoir un impact significatif sur la manière dont une personne vit son traumatisme.
Culpabilité
Culpabilité du survivant : Les personnes ayant vécu des événements traumatiques peuvent éprouver une culpabilité intense, souvent appelée “culpabilité du survivant”. Cela se produit lorsque la personne se sent responsable de ce qui s’est passé, même si elle n’y est pour rien. Par exemple, un survivant d’un accident peut se sentir coupable d’avoir survécu alors que d’autres n’ont pas eu cette chance.
Culpabilité liée aux réactions : Certaines personnes peuvent se sentir coupables de leurs réactions émotionnelles ou comportementales après un traumatisme. Par exemple, elles peuvent avoir honte de ressentir de la colère, de l’anxiété ou de la tristesse, pensant qu’elles devraient être “plus fortes” ou “mieux” après ce qu’elles ont vécu.
Culpabilité de ne pas avoir aidé : Lorsqu’une personne est témoin d’un événement traumatique, elle peut également ressentir de la culpabilité pour ne pas avoir pu intervenir ou aider, même si cela était hors de son contrôle.
Besoin de contrôle
Recherche de contrôle : Après un traumatisme, de nombreuses personnes ressentent un besoin accru de contrôler leur environnement pour se sentir en sécurité. Cela peut se manifester par des comportements d’évitement ou par la mise en place de rituels pour tenter de gérer l’anxiété générée par le traumatisme.
Hypervigilance : Les individus peuvent devenir hypervigilants, surveillant constamment leur environnement pour détecter des signes de danger. Cette recherche de contrôle peut entraîner une fatigue émotionnelle et physique, car ils sont en état d’alerte constant.
Difficultés à lâcher prise : Le besoin de contrôle peut également rendre difficile pour une personne de lâcher prise et de faire face à ses émotions. Elle peut éviter de parler de son traumatisme ou de traiter ses sentiments, pensant que cela lui permettra de maintenir un certain contrôle sur la situation.
Interaction entre culpabilité et contrôle
La culpabilité et le besoin de contrôle peuvent interagir de manière complexe. Par exemple, une personne qui se sent coupable de ne pas avoir pu empêcher un événement traumatique peut essayer de compenser en cherchant à contrôler tous les aspects de sa vie. Cela peut conduire à un cercle vicieux, où la culpabilité alimente le besoin de contrôle, et vice versa.
Conclusion
Il est essentiel que les personnes souffrant de SSPT traitent ces sentiments de culpabilité et de besoin de contrôle, souvent avec l’aide d’un professionnel de la santé mentale. Des approches thérapeutiques comme la TGA est très efficace pour venir à bout de ce syndrome SPT et à favoriser la guérison.
Le « petit » stress post-traumatique récurrent, cette ombre qui s’insinue dans les replis de l’âme, pourrait se décrire comme l’empreinte indélébile qu’un événement, un vécu difficile, voire insupportable, grave dans les méandres de notre système limbique. Bien sûr, nous avons tendance à croire que seuls les traumatismes les plus brutaux — viols, guerres, accidents graves, assassinats — laissent derrière eux ce syndrome. Et cela est vrai, sans aucun doute. Mais il serait imprudent d’oublier ces blessures plus discrètes, presque banales, que tant d’entre nous subissent au quotidien. Ces petites fractures de l’âme, accumulées au fil du temps, nous contraignent à adopter des comportements d’adaptation, des mécanismes de défense pour éviter les situations qui risquent de réveiller ces souvenirs refoulés. Pourtant, ces stratégies, bien que protectrices, finissent souvent par nous nuire, sapant notre estime de soi et nous enfermant dans des cercles vicieux.
Prenons un exemple, simple et pourtant si fréquent : celui de l’enfant, en maternelle, grondé par la maîtresse sous les rires moqueurs de ses camarades. Cette scène, apparemment anodine, peut laisser en lui une sensation persistante : se montrer, s’exposer aux autres, est dangereux et honteux. Si d’autres expériences viennent confirmer cette première leçon, il n’est pas rare que cet enfant développe une phobie sociale, une méfiance excessive envers lui-même, une peur paralysante de l’échec qui l’empêche de croire en ses capacités et d’exploiter pleinement son potentiel.
Mais il existe une solution : la Thérapie Globale Active. Grâce à elle, il est possible de surmonter ces vécus douloureux, de réinitialiser, en quelque sorte, le passé pour se libérer de ses chaînes et s’épanouir enfin. Car, comme le disait Carl Gustav Jung : « Ce qui n’arrive pas à la Conscience, revient sous la forme du destin. » Et c’est précisément en affrontant ces ombres, en les ramenant à la lumière de la conscience, pour les réparer que nous pouvons briser ce cycle et retrouver notre pleine liberté.