La Sophrologie


La Sophrologie est une science et un art.
C’est l’étude de la conscience humaine et de ses modifications par des moyens physiques, chimiques et psychologiques. Elle permet le développement de la créativité, de l’initiative, et de l’intuition.
Elle a ses applications dans le domaine des états de conscience et des niveaux de vigilance.
Les techniques de la Sophrologie sont très précises et exigent de la part du thérapeute ou du pédagogue une solide formation.
Née de la Médecine, la Sophrologie recouvre trois domaines
  • La thérapie
  • La pédagogie et la prévention
  • Le comportemental

Elle tend actuellement à aborder les méthodes de la vie de relation, dans le quotidien comme au sein de l’entreprise. Dans tous les cas, la Sophrologie, qui ne doit jamais être banalisée, représente un excellent moyen d’épanouissement et de formation personnelle. Elle permet d’accéder à la qualité existentielle que demande l’être humain à l’aube du XXIème siècle, ainsi qu’à sa liberté sans aucun esprit sectaire. Dans le monde actuel, en effet, les rythmes de vie présentent une accélération très sensible. La vitesse et l’efficacité, « coûte que coûte », sont de rigueur au détriment de l’équilibre et la santé. Et pourtant, la demande de qualité de vie est légitime à la condition de se prendre en charge avec plaisir et même avec joie.

Enfin, si les premières méthodes relevaient du comportement, l’évolution de la sophrologie  s’ élargit  de  plus  en  plus  vers  la  recherche  professionnelle  analytique,  autrement  dit se
« comprendre » soi-même en acceptant de ne pas se réfugier dans l’illusion et l’idéologie qui ne servent qu’à reculer le problème sans jamais le résoudre.
C’est la raison pour laquelle, a été ajouté à notre École le titre de Bio-Analyse.
La Bio-Analyse est tout ce qui représente la connaissance et l’expression de la vie et aussi le respect. Les thérapies et les formations font appel à la médiation du corps qui ne sont pas simplement de mode. Elles sont une reconnaissance incontournable et valorisante aussi bien en psychanalyse qu’en sophrologie issue du phénomène et du comportement « conscient » et non plus science de la conscience entre discours de l’inconscient. La sophrologie, permet de faire face au stress, de se connaître, d’optimiser son énergie ; elle favorise le développement harmonieux des relations professionnelles dans l’entreprise. C’est aussi un adjuvant privilégié dans toutes les thérapies. Elle soutient le malade comme le thérapeute.
Dans tous les cas, dans toutes les situations négatives, stressantes, conflictuelles que chaque individu peut rencontrer dans un groupe de travail, la sophrologie permet de découvrir l’utilité du dialogue, d’en rechercher les voies, de dynamiser l’individu et de le rendre autonome, capable d’initiative et d’efficacité. En outre, le sophrologue collabore avec les professions de santé.
La sophrologie donne des technique très précises : ce qui exige de la part du thérapeute ou du pédagogue une solide formation. Elle ne doit être jamais banalisée.

La formation de sophrologue est destinée :

Aux professions de santé, aux pédagogues, aux chefs d’entreprises, aux directeurs de ressources humaines, aux sportifs, aux sociaux-relationnels, à toute personne intéressée par l’humanisme. Pour chacun, la sophrologie représente un outil très structuré d’adaptation et de développement du potentiel quelles que soient les activités.

« Ce qui ne parvient pas à la Conscience revient sous la forme du Destin »
C G Jung

Conscience en Sophrologie

Le concept fondamental en sophrologie est celui de Conscience. Dérivé de « cum scire » qui veut dire « avec savoir ». Conscience, du latin « conscientia », veut dire connaissance qui accompagne nos impressions et nos actions. La connaissance de l’objet par le sujet.
Etre doué de conscience, c’est se savoir exister au monde. C’est déjà se savoir exister et savoir l’existence d’un monde structuré, ordonné, qui est à l’extérieur de nous et dans lequel on vit. Et c’est surtout savoir qu’on sait. Avoir conscience d’exister au monde, c’est savoir qui on est, et dans quel monde on est.
Avoir conscience introduit une distance entre moi qui est conscience et ce dont j’ai conscience.
La conscience est aussi le fil conducteur de l’évolution de l’être humain.Avec la conscience fusionnelle, l’être ne fait pas la différence entre le monde et lui-même. Et c’est cette reconnaissance de l’objet comme étant différent de lui qui fait que le stade du miroir est enfin établi par l’enfant. C’est là que notre système de représentation a commencé à se structurer.
Mais que veut dire avoir conscience ? C’est un pouvoir d’investigation sur le monde intérieur et extérieur. Et aussi l’organisation personnelle et dynamique de la vie psychique.
La conscience nous permet de ne pas seulement avoir les sentiments ou la sensation mais de nous représenter cette sensation, de l’exprimer sous une forme verbale.
Un savoir n’est effectif que s’il est verbalisé, exprimé. Le savoir n’existe pas en dehors des mots qui le disent, et donc quand il s’agit du savoir selon lequel on existe, on emploie le mot
« je ».
Les états de conscience varient selon la qualité des rapports au monde, à l’adaptation au monde.
Du point de vue de la Sophrologie, avoir conscience, s’ouvrir à la conscience n’est pas seulement être en éveil, attentif, avoir un système de références (bien que pour avoir conscience tout cela est aussi nécessaire), mais c’est le but majeur d’une science qui se définit comme l’étude de la conscience humaine et ses modifications. La conscience sophronique représente la projection existentielle d’une conscience incarnée, dont le point de départ du vécu est toujours la corporalité. C’est l’amplification de la captation et l’intégration des données. La sophrologie a compris l’importance d’accéder à la libération qui permet d’adhérer à la notion de la TOTALITE DE L’ETRE, dans une liberté responsable de laquelle surgissent la dignité et les valeurs fondamentales de chacun.

La sophrologie adhère à l’abord phénoménologique de la conscience. Elle a su lui donner une méthodologie pratique, tout en se tournant vers l’orient et ses philosophies. Le résultat est un ensemble des techniques qui apportent la possibilité d’élargir la conscience au plus grand nombre de gens ; elle a la qualité de rester une science, une philosophie et un art, mais a su se rendre humble pour être aussi accessible au plus grand nombre. A travers la corporalité et dans le vécu d’une pratique répétée, la sophrologie avec sa Relaxation dynamique(RD), surtout avec la RD 2, trouve le moyen de nous ouvrir à cette conscience qui se met ici à notre portée. On va s’accepter et s’aimer, grâce à la conscience enveloppante qui va nous construire et nous concilier avec nous-mêmes ; et à travers le sens, à travers le ressenti du corps, nous arrivons à comprendre qu’on a aussi un sixième sens : l’intuition, et que cette intuition est le sens de la conscience. L’intuition est la conscience immédiate qui va nous ouvrir la porte vers cette évolution, envers nous et envers les autres. On va gagner en conscience, en présence au monde, et on va devenir « acteur » et non seulement spectateur passif de notre existence. Le seul fait de pratiquer la SDB d’une façon régulière, avec le travail positif au niveau sophro-liminal, suffit pour avoir une incidence positive dans tous les éléments psychiques dans notre être tout entier, c’est en soi une évolution vers « C », vers cette conscience sophronique, qui est le but de la sophrologie. L’état de conscience ordinaire qui est le départ, avec ses comportements pathologiques, va laisser la place, petit à petit, à une plus grande liberté, notre « moi » va se transformer, s’affirmer, il ne fluctuera plus entre le « ça » et le « sur-moi ».
Maître de soi, la conscience arrive comme un phare pour libérer notre inconnu, on devient apte à regarder en nous, à prendre conscience des causes et réactions de notre fonctionnement et celui du monde extérieur. On est présent mais pas juge. On devient responsable de nos actes, « propriétaires » de notre place et de notre singularité, et respectueux de celle des autres. Avec une reconnaissance intuitive et réfléchie de nous dans le monde.

A. Andueza

Schéma de base de la Sophrologie

 

Lorsque, dans les années 60, Alfonso CAYCEDO et ses collaborateurs re-créent la « Sophrologie » (méthode ancestrale qui propose d’ouvrir sa conscience au présent, une nouvelle façon positive d’être-dans-le-monde), c’est dans la volonté d’offrir à leurs contemporains un outil fiable permettant de réconcilier le corps et l’esprit et, surtout, d’optimiser le rapport fructueux entre ces deux parties de nous-mêmes trop longtemps dissociés par le monde occidental.

Relaxation, états modifiés de la conscience, rêve éveillé, techniques hypnotiques…autant de pistes, autant de tentatives de réponses pour activer notre « guide de ressources » intérieur et dépasser les effets invalidants et délétères des maladies psycho-somatiques. La technique sera vite approuvée et utilisée tant par les sportifs que par le monde médical. Mais la sophrologie seule peut très vite s’apparenter à une gymnastique mentale apportant, certes, un mieux-être mais ne prenant pas assez en compte le terrain de l’inconscient. Jean-Pierre HUBERT (mon cher professeur) compagnon de recherche d’Alfonso CAYCEDO comprend cela et met en place les données de base de la « Sophrologie analytique » en s’appuyant sur les recherches de Sigmund FREUD, Carl Gustav JUNG, Sandor FERENCZI et Milton ERICKSON. La sophrologie analytique reprend le « mieux-être » sophrologique (conscience et vivance sophroniques) pour y apporter la notion de « plus-être ».

Prendre en compte l’inconscient, c’est accepter les dimensions de refoulement, de pulsions, d’interdits (FREUD). C’est travailler avec la dimension symbolique et ses effets régénérants et restructurants (FREUD, JUNG) dans un rapport à l’autre prenant en compte le transfert et l’écoute active et bienveillante (FERENCZI, ERICKSON). La sophrologie analytique va donc résolument tenter de comprendre la fonction d’un symptôme (sa nécessité biologique et psychologique, l’idée majeure qu’il n’est pas là par hasard ! ) laissant vivre les symptômes, en les observant, en acceptant leur manifestation, fut-elle désagréable (attitude phénoménologique reprise des philosophies grecques et orientalistes) pour les placer à un moment juste de l’histoire du sujet et lui offrir des pistes de restructuration.

Il ne s’agit plus de faire cesser le symptôme mais de savoir pourquoi il est là et surtout par quoi il pourrait être remplacé. C’est en ce sens que la sophrologie analytique reconnaît la notion du « principe d’individuation » de Carl Gustav JUNG. C’est à dire la possibilité qu’a tout individu, à n’importe quel âge de sa vie, d’accepter les changements et de grandir au plus près de lui-même pour que sa vie ne reste pas un immense chantier désordonné et sans aucun sens.

Il s’agit donc d’une mise en projet existentiel pratique et profond et d’une vision de l’homme résolument optimistes, sans duperie ou discours utopique ; pouvoir se mettre en acte, se réaliser, s’ouvrir pour accepter sa condition d’être-humain créatif et mature dans un monde en perpétuel devenir.

Alain Héril www.etapsycho.com/sophrologie_analytique.html

https://www.medoucine.com/pratiques/sophro-analyse

https://www.editions-harmattan.fr/livre-la_sophrologie_analytique_la_sophranalyse_jean_pierre_hubert-9782296129603-32363.html

https://celine-sophrologue-91.fr/a-propos-presentation-cabinet-nozay-essonne/un-des-pionniers-de-la-sophrologie

https://www.sophrologie-francaise.com/hommage-jean-pierre-hubert/

Le champ de la Sophrologie est vaste

– Elle est présente dès la conception de l’enfant et à sa naissance, car le sophrologue accompagne la future maman dans ces moments privilégiés.

– Elle est un atout dans les apprentissages scolaires, intellectuels et sportifs.

– Elle permet de faire face aux évènements difficiles qui jalonnent la vie : les séparations, le chômage, le divorce, la maladie, la mort.

La sophrologie privilégie toujours la vision globale de la personne, celle qui réconcilie le corps, l’esprit et le coeur, dans un dialogue intérieur, véritable antidote des crises. Elle apporte une aide soutenue aux grand malades et fait reculer les limites de la mort, l’accompagnement sophronique dans les hôpitaux prend de l’importance car il réapprend aux malades l’écoute de leur corps, permet de diminuer la prise des anxiolytiques, redonne espoir dans la guérison, enrichit tout traitement d’une écoute particulière, d’un climat de confiance, de chaleur humaine que toute personne demande.


Les indications de la Sophrologie

Indications  préventives et curatives

La sophrologie intervient en complément d’un traitement médical ou chirurgical, pour améliorer les facultés psychiques du malade, pour le dynamiser, pour une meilleure récupération physique et mentale. Elle est très efficace pour les maladies psychogéniques (insomnies, céphalées, douleurs diverses) ou psychosomatiques: troubles digestifs, ulcères gastro-duodénaux, allergies, dermatoses, ou pour les névroses d’angoisses, les phobies (claustrophobie, agoraphobie ou autres), pour les névroses asthéniques, obsessionnelles.
On peut intervenir encore avec des résultats satisfaisants pour optimiser un traitement contre l’obésité, le tabagisme, l’éthylisme.

Elle est employée également pour l’acceptation d’une rééducation fonctionnelle, pour une opération, pour l’intégration psychologique d’une prothèse, des soins dentaires ou autres.

Indications pédagogiques

– Développement de la mémoire, des capacités de l’hémisphère droit.
– Maîtrise du stress pour les examens et les contrôles.
– Amélioration des performances sportives.
– Diminution de la fatigue, maîtrise de l’énergie.
– Motivation et développement des capacités intellectuelles.

Contre-indications

– La grande contre-indication prioritaire est le refus du malade. L’incompréhension complète du traitement par le malade lui-même.
– La formation insuffisante du praticien.

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