
Il s’agit d’un cheminement, sous hypnose légère ,d’analyse des images, rêves éveillés, associations et réminiscences liées à la « psychologie des
profondeurs », visant à mettre à jour les nœuds, blocages, problématiques incorporés depuis le début de l’existence et jusque dans la chaîne générationnelle, afin de couper court aux répétitions, et accéder à Soi, un soi délié et créateur.
Ce cheminement est structuré à partir de la méthode du Dr Schultz, élève de Sigmund Freud.
Cette méthode de soin et développement comporte deux niveaux:
- Le « training auto-gène » enchaîne 6 étapes de relaxation induisant une
hypnose légère, état de conscience modifié qui permet le relâchement des tensions et pressions tant mentales que musculaires. - Le « Schultz supérieur » , à partir de l’état modifié de conscience, installe un
dialogue entre l’analysant et le sophro-analyste. Un terme est proposé à la libre association, de sorte que mots, images, souvenirs, émotions, tout peut surgir en résonance avec les symboles convoqués, selon un ordre rigoureux et délimité.
Une sophro-analyse, au contraire d’une psychanalyse classique, suit donc un protocole dirigé, balisant du début à la fin « chemin d’individuation » , selon le terme et l’esprit de C.G.JUNG. Viennent se dévoiler : - La Persona, autrement dit le moi social, le moi personnel, autrement dit la personnalité faite de tempérament, goûts, caractère, réactivité…
- l’Ombre, autrement dit la part obscure faite d’un contenu sans limite.
- Animus et Anima, les archétypes du féminin et du masculin modélisés en nous au fil de nos expériences et rencontres… et à travers ces « portes d’accès symboliques » la rencontre s’établit avec les forces et liens psychiques, jusqu’à leur « dénouement ».
- L’individuation, selon Carl Jung, est une odyssée intérieure, un voyage labyrinthique où l’homme, ce pèlerin égaré dans les méandres de son propre psychisme, avance vers lui-même comme on descendrait dans une crypte oubliée. Ce chemin n’est ni rapide, ni balisé ; il est fait de lents dévoilements, de révélations progressives de ce qui fut enseveli sous le poids des masques sociaux. D’abord, la Persona, cette enveloppe brillante que nous présentons au monde, se fissure. L’individu, tel un acteur qui oublie son rôle, découvre que derrière ce masque ne se trouve pas le vide, mais une multitude de visages refoulés : l’Inconscient Personnel, peuplé de souvenirs honteux, de désirs interdits, de fragments d’un moi que la conscience a rejeté. Puis, dans la pénombre, émerge la rencontre avec l’Ombre. Dans ce royaume du refoulé, le voyageur affronte son propre abîme : ce qu’il déteste chez les autres n’est jamais qu’un reflet inversé de lui-même. Intégrer l’Ombre n’est pas un acte de rédemption, mais de brutale honnêteté ; comme le disait Jung, « ce qui ne devient pas conscient se manifeste comme destin ». Mais le chemin ne s’arrête pas là. Au-delà de l’individuel, attend l’Inconscient Collectif, cet océan archétypal où sommeillent les dieux anciens. L’Anima ou l’Animus, ces figures du féminin et du masculin gravées dans l’âme, surgissent dans les rêves ou dans des amours inexplicables, nous guidant — ou nous égarant — vers la totalité. Et enfin, si le destin le permet, apparaît le Soi, ce centre secret qui n’est ni ego ni esprit, mais la pierre philosophale de la psyché : un symbole d’unité où le divin et l’humain, le conscient et l’inconscient, cessent de se combattre. Jung l’a représenté comme un mandala, mais il pourrait tout aussi bien être un château en ruines reconstruit pierre par pierre, ou un livre dont les pages s’écrivent et s’effacent simultanément. Le processus d’individuation n’est ni linéaire, ni confortable. C’est une odyssée sans Ithaque, où le héros — chaque homme, chaque femme — doit se perdre encore et encore dans ses propres mythes intérieurs. Comme l’écrivait Torrente Ballester : « Nul ne se connaît tant qu’il ne s’accepte comme un étranger en sa propre terre. » Et n’est-ce pas là, au fond, la véritable sagesse ?
La Priorité à Soi : La guérison commence par un acte de responsabilité personnelle, où l’individu cesse d’attendre des solutions extérieures et se tourne vers son monde intérieur pour trouver les réponses.
La Confrontation avec l’Ombre : Un élément essentiel du processus est d’affronter et d’intégrer « l’ombre » — les parties de soi réprimées, niées et jugées inacceptables. Ignorer la douleur, la colère ou la tristesse ne fait que renforcer leur emprise.
Le Voyage d’Individuation : La guérison est un processus continu, non linéaire, appelé « individuation », qui vise à devenir la version la plus complète et authentique de soi-même en unifiant les aspects conscients et inconscients de la psyché.
Le Rôle de l’Inconscient : L’inconscient n’est pas un ennemi, mais un allié qui communique à travers des archétypes, des symboles, des rêves et des schémas de vie répétitifs. L’écoute de ces messages est cruciale pour la transformation.
La Guérison comme Acte Collectif : En se guérissant soi-même, un individu brise des schémas transgénérationnels et peut inspirer un changement au-delà de sa propre vie, faisant de cet acte personnel un geste généreux pour le collectif.
